À l’ombre du Vésuve, Naples, en plein boom touristique, peut se targuer du titre de « cité des arts ». De Pompéi, où le temps s’est figé il y a deux mille ans, aux chefs-d’oeuvre du Caravage, en passant par la chapelle Sansevero et son beau Christ voilé, la ville aujourd’hui exhibe ses trésors.

À l’ombre du Vésuve, Naples, en plein boom touristique, peut se targuer du titre de « cité des arts ». De Pompéi, où le temps s’est figé il y a deux mille ans, au riche musée de Capodimonte, célèbre pour son chef-d’œuvre du Caravage, en passant par la chapelle Sansevero et son beau Christ voilé, la ville aujourd’hui exhibe ses trésors. Des initiatives culturelles comme « La Paranza » reconvertissent d’anciennes citernes romaines ou des églises menaçant ruine en espaces d’expositions et d’événements. Hier réputé pour les meurtres de la Camorra, le pittoresque quartier de la Sanità retrouve peu à peu sa splendeur, avec ses palais aux spectaculaires escaliers, datant de l’époque où Naples se classait troisième plus grande ville d’Europe après Londres et Paris. Comme d’autres street artists, Banksy y a aussi laissé sa signature, notamment avec cette emblématique madone dont l’auréole renferme un revolver. Les icônes de la cité, tels le ténor Enrico Caruso ou l’inoubliable comédien et humoriste Totò, s’affichent aussi en fresques sur les murs. Quant au Teatro San Carlo, écrin édifié en 1737 et dirigé jusqu’en juin dernier par Stéphane Lissner, il n’accueille plus seulement l’opéra et la musique classique, mais ouvre aussi ses portes à la canzone locale. Le rappeur Geolier, qui écrit ses textes en napolitain, y a ainsi été invité à parler de son inspiration.

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